Le R-UMP intègre officiellement l’Assemblée nationale avec une première participation à la conférence hebdomadaire des présidents ce mardi. Dès demain, ce groupe filloniste aura un temps de parole lors des débats.
Quelques changements s’opèrent au niveau de l’Assemblée nationale avec l’entrée en lice du
nouveau groupe R-UMP, dirigé par François Fillon. Cette troisième plus importante entité de l’hémicycle, après le PS et l’UMP, a déjà été représentée ce matin lors de la conférence hebdomadaire des présidents pour discuter de l’ordre du jour des différences séances prévues au sein de cette chambre durant la semaine.
Dès ce mercredi, « il y aura un partage du temps de parole entre le groupe UMP et le groupe R-UMP avec une légère augmentation du temps pour les textes dans le cadre des discussions générales », a expliqué le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.
Le groupe UMP aura droit à quatre questions contre deux pour le R-UMP, a encore fait savoir ce membre du PS.
En revanche, aucun changement des sièges n’est prévu au sein de l’hémicycle. François Fillon et le copéiste Christian Jacob ont décidé de s’en tenir aux dispositions actuelles.
En tant que président d’un groupe parlementaire, l’ancien premier ministre aura entre autres le droit de demander « une suspension de séance, une vérification du quorum lors d’un vote ou exiger un scrutin public », souligne Europe1. Son groupe pourra aussi recourir à une commission d’enquête et infléchir ainsi une quelconque action gouvernementale suivant les conclusions rendues par cette dernière.
Mais le R-UMP devra patienter jusqu’à la prochaine session ordinaire de cette chambre, c’est-à dire en octobre 2013, pour faire valoir ce droit. Reste à savoir si le groupe aura tenu jusque là, étant donné que son fondateur a déjà promis sa dissolution dès qu’un accord aura été trouvé entre lui et Jean-François Copé concernant les modalités d’un nouveau vote à l’UMP.