Le nouveau président François Hollande a indiqué à la presse que le nouveau Gouvernement sera mis en place le 16 mai "sans doute en fin de journée", soit au lendemain de son investiture et la nomination de son Premier ministre.
Au cours d’une visite à la Bibliothèque de France, sur le site François-Mitterrand à Paris, le président nouvellement élu a indiqué qu’avant son départ pour l’Allemagne, prévu mardi 15 mai, il procédera à la nomination de son Premier ministre et ensuite "la constitution du gouvernement aurait lieu sans doute en fin de journée le lendemain", mercredi 16 mai.
Officiellement, la passation des pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande est fixée le mardi 15 mai dans la matinée, et la cérémonie d’investiture se déroulera à l’Elysée à 10 heures, heure française, soit à midi à La Réunion.
Avant de s’envoler pour Berlin pour rencontrer la chancelière Angela Merkel, le nouveau président de la République nommera son Premier ministre, et le lendemain "
en fin de journée " le nouveau Gouvernement sera dévoilé au public.
Le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, a évoqué dans Le Monde la cérémonie d’investiture, soulignant que "l’installation elle-même, très codifiée", mais avec "une dimension plus symbolique et personnelle". "François Hollande y réfléchit", confie-t-il.
A entendre Ségolène Royal, mère des quatre enfants du nouveau président, seuls "les représentants des corps constitués" seront présents à l’Elysée. Elle a précisé que même ses enfants n’assisteront pas à l’investiture de leur père François Hollande en tant que président de la République de France. "Nous devons faire une République irréprochable", explique-t-elle sur Canal+. "C’est François Hollande qui est élu président de la République, ce n’est pas une famille, c’est pas les amis, c’est pas les copains".
"Mes enfants, d’ailleurs, ne souhaitent pas être présents. Ils considèrent que ce n’est pas leur place. Il y a des moments intimes pour la famille et des moments officiels où doivent être respectées les règles protocolaires", ajoute-t-elle.
Personnellement, elle souhaite "bien sûr y être". "J’irai si je suis invitée dans le cadre des règles" protocolaires, affirme l’ex-ministre, ancienne candidate de 2007, et présidente de région Poitou-Charentes.