L’accueil des 629 migrants qui se trouvaient à bord de l’Aquarius est au centre des tensions entre les autorités françaises et italiennes.
En début de semaine, l’Italie a refusé d’accueillir les 629 migrants qui se trouvaient à bord de l’Aquarius. Cette décision a fait réagir plusieurs pays dont la France.
Emmanuel Macron a dénoncé la "part de cynisme et d’irresponsabilité du gouvernement italien". Et comme le bateau qui transportait ces migrants était en détresse, le chef d’Etat français n’a pas manqué de rappeler le "droit maritime". "En cas de détresse, ce soit la côte la plus proche qui assume la responsabilité de l’accueil", a-t-il souligné.
En réaction à cette déclaration du chef d’Etat français, le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini appelle la France à présenter "des excuses officielles dans les plus brefs délais". Mercredi, lors d’une visite du président en Vendée, l’Elysée a annoncé que "Pour l’instant nous n’avons reçu aucune demande de la part de la présidence du Conseil italien sur une demande d’excuses ni sur une possible annulation de la visite de Conte".
La rencontre entre Emmanuel Macron et le chef du gouvernement italien qui devrait se tenir ce vendredi pourrait être remise en cause. Une source gouvernementale italienne estime que les conditions pour la tenue de la réunion ne sont pas remplies. Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte envisagerait de "repousser son voyage à Paris".