Placé en garde à vue lundi 20 juin à 14h00 (heure de métropole), Georges Tron est entendu dans le cadre d’une affaire d’attouchements sexuels à l’encontre de deux anciennes employées municipales. Soupçonné d’agressions sexuelles, le maire de Draveil doit s’expliquer face aux enquêteurs. Sa garde à vue a été prolongée de 24 heures.
Visé par une enquête pour viol et agression sexuelle, Georges Tron va passer une deuxième nuit consécutive en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, tout comme son adjointe, Brigitte Gruel.
A la mi-journée, aucune confrontation n’avait encore été organisée entre le maire de Draveil et ses deux accusatrices. Leparisien.fr révèle également que des sources proches de l’enquête mentionnent l’existence d’une troisième plaignante. Il s’agirait d’une "ancienne collaboratrice parlementaire de Georges Tron" mais elle n’a toutefois pas porté plainte.
Pour rappel : deux femmes âgées de 34 et 36 ans ont déposé plainte contre Georges Tron le 25 mai. Sur la base de leurs accusations, le parquet d’Evry a alors confié "une enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle à la police judiciaire " de Versailles.
L’ancien Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique a immédiatement clamé son innocence dans cette affaire et son avocat continue d’invoquer un complot orchestré par l’extrême droite.
A la suite de cette prolongation de garde-à-vue, Georges Tron pourrait être mis en examen.