Le gouvernement a dévoilé son plan d’action pour contrecarrer la haine en ligne et le cyberharcèlement.
En vue d’une loi qui devrait être présentée avant l’été, le gouvernement a dévoilé ses plans anti-cyberharcèlement. Le secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi a déclaré vouloir faire d’Internet, "un espace où l’expression positive et d’amour doit être supérieure à l’expression de la haine", indique Liberation.fr.
A travers ses projets, le gouvernement projette de responsabiliser les plateformes telles que Twitter ou encore Facebook. Il veut aussi venir à bout de l’impunité en mettant en place des procédures permettant d’accélérer l’identification des auteurs de propos injurieux et haineux.
Concrètement, les mesures anti-cyberharcèlement consistent, d’un côté, à créer un nouveau statut pour les plateformes. Ceci consiste à renforcer la responsabilité des plateformes sur les contenus publiés par les internautes. D’un autre côté, une des mesures incite les plateformes à se servir davantage d’outils de détection automatique des contenus indésirables mis en ligne.
Les propos haineux postés en ligne devraient être mis en quarantaine jusqu’à que des modérateurs humains les examinent. Une autre mesure quant à elle prévoit de mettre fin à l’anonymat en ligne pour certains usages, rapporte Rtl.fr.
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