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Emmanuel Macron n’envisagerait pas de dissoudre l’Assemblée nationale dans les mois à venir, selon l’Élysée. Pourtant, Bloomberg a évoqué cette possibilité dans un article publié le 22 avril.
La présidence française a officiellement réfuté toute intention d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en septembre-octobre. Cette mise au point intervient après la publication d’un article de l’agence Bloomberg indiquant le contraire la veille.
L’Élysée précise avoir déjà contesté cette information avant sa diffusion. Un démenti a été fait sur le réseau social X. Celui-ci a été accompagné d’une capture d’écran d’une alerte diffusée par un compte d’actualité. Ce visuel contenait un marquage ’faux’, corrigeant la rumeur relayée concernant une nouvelle dissolution anticipée du Parlement français.
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D’après l’agence américaine, Emmanuel Macron aurait récemment évoqué l’hypothèse d’élections anticipées avec plusieurs membres de son entourage rapproché, rapportent les médias français comme Europe 1.
Deux options seraient envisagées : un scrutin dès l’automne ou une dissolution coïncidant avec les municipales de mars 2026. Ce scénario capitaliserait sa remontée dans les enquêtes d’opinion, portée notamment par les tensions internationales et le retour de Donald Trump, perçu comme déstabilisant, notamment sur les sujets ukrainiens et commerciaux. Le président pourra légalement dissoudre l’Assemblée à partir de juillet, soit un an après les législatives provoquées par sa précédente décision, prise en juin 2024 après les Européennes.
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