L’écart entre les deux candidats est désormais très serré. Un seul point sépare Nicolas Sarkozy à François Hollande, selon le baromètre politique CSA paru ce mercredi dans 20 Minutes.
Le candidat socialiste continue de mener la course en tête mais il perd deux points à 28 %. François Hollande est talonné de très près par le président de la République Nicolas Sarkozy qui gagne un point et monte à 27 %. L’écart entre les deux hommes se resserre de plus en plus alors que « le gap était encore de 4 points il y a deux semaines et de 6 il y a un mois », commente 20 Minutes.
« C’est le troisième sondage qui confirme ce resserrement », se réjouit un spécialiste des études d’opinion à l’UMP. « Ca vient plus tôt que nous l’avions prévu », observe-t-il. Et il conclut : « on entre dans les marges d’erreur. Ce qui permet de dire que tout devient possible au premier tour, c’est plus qu’une bonne nouvelle. »
Par catégories d’électeurs, Nicolas Sarkozy a amélioré son score chez les ouvriers avec 18%, soit 5 points de plus qu’il y a deux semaines. De même, chez les employés, il recueille 18 %, soit 4 points supplémentaires, chez les retraités (39 %, soit 5 points en plus), ainsi que chez les personnes dites neutres, sans aucune proximité partisane (40 %, soit 6 points en sus).
Alors que François Bayrou a reculé de 2 points, à 11 %, le président sortant aurait profité des reports de voix du centre-droit, un électorat qui, pourtant, le boudait jusqu’ici. « On observe un meilleur report de voix des électeurs de Bayrou sur Sarkozy qu’auparavant », note Jérôme Sainte-Marie, directeur du département opinion de CSA.
Alors qu’on l’accusait de voler les idées du parti de l’extrême droite, « à ce stade, Nicolas Sarkozy ne profite pas d’un report de voix significatif des électeurs FN, ce qui laisse une marge de progression possible », souligne l’Institut de sondages.
Au second tour, les deux principaux candidats se rapprochent encore plus et seulement 12 points les séparent actuellement contre 20 auparavant. L’écart entre le candidat socialiste et le président sortant n’a jamais été aussi faible depuis octobre, analyse sur son site 20 Minutes. A ce rythme, « rien n’est perdu, ce n’est pas gagné », décrypte l’UMP.