Vendredi, à l’issue du G8, le président de la République Nicolas Sarkozy est sorti de son silence concernant l’affaire de Dominique Strauss-Kahn. Parlant d’ "hauteur de vue" et de "dignité", le chef de l’Etat français n’a pas renchéri sur le cas DSK.
"Je pense que ceci est suffisamment triste pour que l’ensemble des responsables politiques essaient de garder de la hauteur de vue et de la dignité". C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy s’est exprimé hier sur l’affaire touchant Dominique Strauss-Kahn, dans un discours prononcé à Deauville en marge du G8.
"Devant tous ces évènements, il y a des sentiments mêlés qui peuvent être contradictoires et appartiennent à l’intime de chacun. Je ne crois qu’en temps que chef de l’Etat j’ai à prendre parti", a souligné le président de la République. Restant donc campé sur une attitude de réserve, le chef de l’Etat a souligné qu’il comptait conserver "cette position de recul".
"Franchement, certains commentaires que j’ai entendu me confortent dans ma décision de me tenir éloigné.", a asséné Nicolas Sarkozy, faisant référence notamment aux déclarations de Jack Lang qui avait déclaré "qu’il n’y avait pas mort d’hommes" ou encore du journaliste Jean-François Kahn qui avait parlé "de troussage de domestique".