Au mois d’avril, une étudiante avait déposé une main courante dans un commissariat de Paris, mais Juan Branco avait nié le fait d’avoir violé la jeune femme.
Après sa rencontre avec Juan Branco à la suite de leurs conversations sur Instagram, une étudiante avait déposé une main courante au commissariat du XIVe arrondissement de Paris, le 29 avril dernier. La jeune femme avait affirmé avoir subi une relation sexuelle non consentie.
A la suite de cette accusation, l’avocat avait été placé en garde à vue début juin. Juan Branco avait cependant nié une relation sexuelle non consentie avec l’étudiante. Le 23 juin, le parquet de Paris avait décidé d’ouvrir une information judiciaire des chefs de viol, qui a été confiée à un juge d’instruction.
La plaignante racontait dans sa déposition qu’elle avait pris des opiacées avec l’avocat, rapporte Le Point. Le jeune homme aurait ensuite essayé de l’embrasser. La présumée victime a confié qu’elle ne voulait pas avoir de rapport sexuel, mais aurait eu "peur" que l’avocat devienne "violent".
Le juge d’instruction de Paris a mis Juan Branco en examen pour "viol" mardi 23 novembre, selon une source proche du dossier ce mercredi. L’accusé a été ensuite placé sous contrôle judiciaire, précisé l’information relayée par nos confrères d’Europe 1.
Juan Branco (32 ans) s’est fait connaître en devenant l’un des avocats de l’artiste russe Piotr Pavlenski, à l’origine de la diffusion de vidéos intimes de Benjamin Griveaux, alors candidat à la mairie de Paris.
Le jeune homme n’est cependant pas seulement connu pour son métier d’avocat. Il est aussi populaire pour ses positions politiques et le pamphlet anti-Macron "Crépuscule", paru en ligne fin 2018 puis aux éditions Au Diable Vauvert/Massot l’année suivante.