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Le jeune dirigeant du Rassemblement National s’est exprimé sur le meurtre d’un musulman dans une mosquée dans le Gard.
Dans la matinée de ce 29 avril, Jordan Bardella, a participé à l’émission "La Grande Interview" sur Europe 1 et CNews.
Au micro de Sonia Mabrouk, le député européen a critiqué le laxisme de l’État suite à l’homicide d’un homme dans un lieu de culte musulman du Gard, survenu vendredi dernier.
L’assassinat d’Aboubakar C., un jeune homme de 24 ans, dans une mosquée du Gard, a provoqué une onde de choc au sein de la sphère politique française. La gauche a vivement réagi, la France Insoumise a organisé une manifestation contre l’islamophobie, dimanche dernier. Emmanuel Macron a pris la parole sur X : "Un jeune a été atrocement assassiné dans une mosquée du Gard .À sa famille, à nos compatriotes de confession musulmane, j’adresse le soutien de la Nation. Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France. La liberté de culte est intangible. ".
Lors de son passage sur CNEWS, Jordan Bardella est revenu sur cet assassinat. Il a pointé du doigt le manque de rigueur des autorités compétentes. "À partir du moment où l’Etat est faible, les barbares sont forts", assène l’eurodéputé.
Durant cet entretien, le leader du RN a glissé un tacle à la gauche qui, selon lui, " a des larmes à géométrie variable". Il fait allusion à la réaction de Jean-Luc Mélenchon lors de la mobilisation contre l’islamophobie qui s’est tenue à la Place République, dimanche dernier. Interpellé par une femme de confession musulmane, le chef des Insoumis a pleuré tout en la rassurant.