Jean-François Copé s’est exprimé ce lundi durant 15 min. Cette allocution a été l’occasion de se défendre contre les accusations de l’hebdomadaire le Point.
Lundi 3 mars, le président de l’UMP a annulé son interview matinale sur RMC et BFMTV, optant pour une déclaration solennelle à l’ensemble des médias. Jean-François Copé a néanmoins refusé de répondre aux questions des journalistes à l’issue de son allocution.
Cette conférence a été l’occasion pour le chef de l’opposition de se défendre contre les attaques du Point. Le dossier du magazine de Franz-Olivier Giesbert l’accuse d’avoir favorisé une société de communication amie avec l’argent de son parti.
Jean-François Copé a pu contre-attaquer face à ce qu’il qualifie de véritable « chasse à l’homme » orchestrée par l’hebdomadaire. Le Point aurait utilisé selon lui « des méthodes dignes de l’inquisition ».
Durant son allocution, l’homme politique qui souffre d’une inquiétante impopularité a joué la carte de la transparence. Il a assuré qu’il mettrait à disposition l’intégralité de la comptabilité de l’UMP.
Il a également proposé le dépôt d’un projet de loi exigeant la transparence financière des partis politiques. Déstabilisé par les accusations de l’hebdomadaire, Jean-François Copé a finalement visé les médias. Il a ainsi proposé que les organes de presse qui bénéficient des deniers publics ou parapublics, soint soumis aux mêmes obligations de publication de patrimoine que les élus.