Après avoir passé sa première nuit en cellule entre les murs de la prison de Rikers Island, Dominique Strauss-Kahn fait la Une "New York Post" en raison du changement de la stratégie avancée par ses avocats. Ces derniers appuient la thèse d’un "rapport sexuel consenti entre leur client et la femme de ménage" et par conséquent, le quotidien New Yorkais n’hésite pas à titre : "I seduced - and she said oui-oui". Traduction : « Je l’ai séduite et elle a dit oui-oui ».
Alors que Dominique Strauss-Kahn a été placé en détention préventive dans une cellule de la prison Rikers Island - un immense complexe pénitentiaire situé sur une île de l’East River au nord est de Manhattan -, le directeur du FMI fait encore l’objet d’un déferlement médiatique dans le monde entier.
Certains élus socialistes français parlent d’une "mise à mort médiatique". Et aux Etats-Unis, certains quotidiens mettent le paquet pour élaborer leur Une. « Je l’ai séduite et elle a dit oui-oui », titre le "New York Post". Après la mise à mal par la police new-yorkaise de son alibi, les avocats de Dominique Strauss-kahn auraient changé de stratégie de défense en appuyant la thèse "du rapport sexuel consenti entre leur client et la femme de ménage".. C’est ce que révèle en tout cas le journal le New York Post.
« Les preuves, nous le croyons, ne corroboreront pas la thèse de la relation sexuelle forcée », a expliqué Ben Brafman devant la cour qui devait statuer sur la libération sous caution ou non de l’accusé.
A noter également : le New York Post cite une source "proche de la défense" en affirmant qu’il "pourrait y avoir eu consentement". Une chose est sûre : accusé de tentative de viol, d’agression sexuelle et de séquestration sur une femme de chambre de l’hôtel Sofitel, Dominique Strauss-Kahn restera en prison jusqu’au vendredi 20 mai. Placé en détention préventive, le directeur du FMI devra faire face à un jury populaire lors de la prochaine audience.