Le leader de La France Insoumise a indiqué qu’Emmanuel Macron doit comprendre la souffrance dans le pays, après son altercation avec quelques membres des Gilets Jaunes au jardin des Tuileries.
Une altercation a eu lieu entre Emmanuel Macron et un groupe de Gilets Jaunes qui l’a interpellé, mardi 14 juillet. Invité sur BFMTV-RMC, Jean-Luc Mélenchon a souligné que ce qui s’est passé représente "l’état de dégradation des relations dans le pays entre le président et la population".
Le leader LFI a également indiqué que les gens ont des raisons d’être très en colère. "Emmanuel Macron n’est pas très prudent. Il est président de la République : une promenade aux Tuileries, ne racontons pas d’histoires, autant aller à la Foire du Trône, il y a du monde partout !", a-t-il lancé.
A cette occasion, Jean-Luc Mélenchon a assuré que dans le peuple français, il y a une tradition de courtoisie. Il a pris comme exemple son déplacement en métro. "Les gens qui m’aiment bien me font un petit sourire, ceux qui ne m’apprécient pas ont le visage fermé mais cela ne va pas plus loin", a-t-il relaté. Mais la situation du mardi, est sans doute liée, selon lui, au fait que c’est lui et que ce sont des Gilets Jaunes qui veulent exprimer quelque chose dans le pays, et qui sont agressifs.
Le député LFI a aussi évoqué que le président de la République doit comprendre et interpréter la souffrance dans le pays. "Cette souffrance ne peut pas se satisfaire comme il l’a fait dans son intervention d’acte de contrition, d’auto-flagellation", a-t-il précisé puisque les gens trouvent que c’est une nouvelle ruse de communication. Il a ainsi fait allusion à la forme de "mea-culpa" d’Emmanuel Macron durant l’interview du 14 juillet.
En outre, "il s’agit de ’naïveté’ de la part du chef de l’Etat, attestant peut-être du fait qu’il n’évalue pas correctement le moment dans lequel nous vivons", a lancé le leader Insoumis, au micro de BFMTV. A son avis, c’est peut-être dû au fait qu’Emmanuel Macron n’avait pas l’expérience du pouvoir avant. Qu’il n’avait jamais été un élu, un homme de campagne électorale où "vous êtes amené à rencontrer et à vivre toute sorte de situation, surtout à connaître le peuple français et la diversité de la France".
Pour Jean-Luc Mélenchon, il se comporte un peu comme s’il était entre gens de bonne compagnie.
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