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Invitée d’Europe 1 ce jeudi matin, Rachida Dati, ex-ministre de la Justice, a estimé qu’Emmanuel Macron n’a pas insisté sur les bons leviers en matière d’immigration.
Le président de la République a appelé la majorité à se saisir de la question de l’immigration pour mettre fin au déni. Au micro d’Europe 1 dans la matinée de jeudi 19 septembre, Rachida Dati a été l’une des premières à évoquer publiquement le sujet.
L’ex-ministre de la Justice a, en effet, confirmé la problématique posée par l’immigration pour la France. Elle a toutefois estimé une mauvaise analyse de la part d’Emmanuel Macron. "J’entendais un ministre dire ‘Quand on accueille, on accueille mal, et il y a un problème d’intégration. Ce n’est ni l’un ni l’autre", a-t-elle tranché, alors que le vrai souci en France, c’est la "non-expulsion".
Selon la maire LR du 7e arrondissement de Paris, les étrangers en situation irrégulière ne sont pas expulsés en France. Pourtant, cette expulsion est une sanction à la fois dissuasive et répressive.
"Quand vous n’expulsez pas, ça va créer des tensions et ça fait un appel d’air.", a-t-elle ajouté.
En outre, Rachida Dati a indiqué qu’il fallait parler d’un autre levier, celui d’agir sur la demande d’asiles, comme la limitation des voies de recours. La France doit maintenir l’accueil des réfugiés. Dans ce cas, les voies de recours ne doivent pas être utilisées de façon abusive.
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