Pour la deuxième fois depuis son arrivée à l’Elysée, François Hollande a présidé les cérémonies du 8 mai à Paris. Il a affiché la sérénité malgré un bilan en demi-teinte à l’issue de sa première année de mandat.
Après son premier 8 mai célébré aux côtés de Nicolas Sarkozy l’an dernier, François Hollande a présidé seul les cérémonies commémoratives aujourd’hui sur les Champs-Élysées à Paris.
Pour son deuxième 8 mai, le chef de l’Etat s’est plié au rituel habituel marquant la commémoration de la victoire des alliés sur le nazisme lors de la Seconde guerre mondiale en 1945. Il a passé en revue les troupes, déposé une gerbe devant la statue du général de Gaulle, et a assisté à la traditionnelle cérémonie sur la tombe du soldat inconnu.
Au lendemain de son premier anniversaire au pouvoir, marqué par un bilan en demi-teinte, le président de la République s’est montré paradoxalement serein, selon France Info. A l’issue des célébrations, François Hollande "est apparu souriant", "s’est offert un petit bain de foule" et a fait une brève déclaration à la presse.
Réitérant sa volonté de raffermir la relation entre la France et l’Allemagne, il a plaidé pour une relance de l’amitié entre les deux pays. Selon lui, Paris et Berlin doivent se "retrouver ensemble pour une Europe qui soit celle de la croissance et de l’emploi".
"C’est le sens du débat que nous avons engagé (...) Il y a un débat et à la fin ça se passe toujours avec un compromis entre la France et l’Allemagne, ce sera encore le cas pour les grands dossiers que nous avons à régler", insiste-t-il.
Enfin, s’adressant à ses compatriotes, il dit : "J’ai mesuré le poids de la responsabilité dans un moment très difficile avec une crise qui dure depuis cinq ans. Je veux dire aux Français que nous sommes en train de préparer un avenir. Nous le faisons en Europe et nous le faisons en France".