Invité à s’exprimer lors d’une soirée organisée par les "Féministes en mouvement" à La Cigale mercredi soir, François Hollande a été plusieurs fois interrompu par des manifestantes anti-DSK. Ce groupe de femmes se désignant comme "l’assemblée générale de féministes et de lesbiennes", a envahi la salle en criant "plus de DSK au PS", "DSK partout, justice nulle part", rapporte Europe1.
Quatre candidats de gauche à l’Elysée à savoir : Jean-Luc Mélenchon du Front de gauche, Eva Joly de l’Europe Ecologie Les Verts, Philippe Poutou du NPA et François Hollande du PS, ont répondu présents mercredi soir à l’invitation des "Féministes en mouvement" rassemblant 45 associations.
Le nom de Nicolas Sarkozy qui était le grand absent de ce rendez-vous a été à plusieurs reprises hué par l’assemblée. De son côté, le candidat socialiste n’a pas non plus échappé à quelques coup de sifflets et des cris hostiles à Dominique Strauss-Kahn lors de sa prise de paroles.
"L’impunité des violences masculines faites aux femmes", un slogan bien marqué dans les tracts dispersés partout dans la salle alors que François Hollande s’apprêtait à s’exprimer sur l’égalité des droits. "L’assemblée générale de féministes et de lesbiennes" dénonce entre autres la "complicité des médias et du monde politique sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn". "Le viol est un crime, nous ne nous tairons pas", avertissait leurs tracts étayés par des cris réclamant l’éviction de l’ex-favori à l’élection présidentielle du parti socialiste.
Un avis que partage également le candidat du NPA, Philippe Poutou, selon qui "le voyou le plus connu ça reste quelqu’un qui aurait pu être président, Dominique Strauss-Kahn".