Dans son discours de clôture du congrès de Toulouse, Harlem Désir - premier secrétaire du PS - a violemment critiqué la droite qu’il accuse de vouloir faire du "sarkozysme en pire".
Premier discours pour le tout nouveau premier secrétaire du Parti Socialiste Harlem Désir. Il s’est montré très virulent envers la droite qui selon lui "allume des querelles absurdes pour jeter les Français les uns contre les autres, ou les jeter contre les étrangers".
Devant des centaines de militants réunis à Toulouse, il a lancé "nous ne laisserons pas cette droite revancharde qui n’a tiré aucune leçon de sa défaite, qui n’accepte pas le vote souverain du 6 mai nous donner des leçons" et d’ajouter "ils essaient de faire croire à une ’nostalgie Sarkozy’, mais de quoi les Français devraient-ils être nostalgiques ? (...) Du yacht de M. Bolloré ou de celui de M. Takkiedine ? Du soutien à Ben Ali ou de la tente de Khadafi dressée dans les palais officiels au cœur de Paris ?".
A la tribune il a continué sur sa lancée "la nostalgie Sarkozy, personne ne l’éprouve, et surtout pas M. Fillon et M. Copé en réalité ! (...) Ça suffit, la lepénisation de la droite ! Mais où sont les républicains de droite ? Pourquoi se taisent-ils ?".
Il a réaffirmé le positionnement du gouvernement : "Oui, nous ouvrirons le mariage et l’adoption pour tous les couples (...) Oui, nous nous battrons pour le droit de vote des étrangers aux élections locales (...) Oui, nous ferons la loi sur le non-cumul des mandats". Pour le premier secrétaire du PS, "la gauche doit être vraiment la gauche, assumer les réformes et ne rien céder sur les valeurs. Parfois nous échouerons, mais nous n’avons pas le droit de ne pas essayer ! ".
Il a également salué le travail de Jean-Marc Ayrault que "la droite t’attaque parce que tu es un honnête homme, un vrai militant qui a la justice chevillée au corps et un grand Premier ministre. Et bien nous, c’est pour toutes ces raisons que nous te soutenons".
Le but de ce congrès qui s’est achevé ce dimanche après-midi finalement était bien d’afficher le rassemblement des socialistes derrière le gouvernement qui est critiqué de toutes parts.
Source : Le Figaro, Europe 1