Après les manifestations violentes en marge de l’acte 18 des "Gilets jaunes" sur les Champs-Elysées, le porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur le plateau de RTL, ce mercredi 20 mars.
Des responsables de la préfecture de police avaient appliqué leur propre doctrine d’intervention policière lors des manifestations des "Gilets jaunes" qui ont été émaillées de violences, samedi 16 mars, selon Christophe Castaner et Laurent Nuñez, cités par Médiapart.
A la suite de ces incidents, le préfet de police Michel Delpuech a été limogé. Le directeur de cabinet du préfet de police et le directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne seront également démis de leurs fonctions, ont affirmé des sources gouvernementales à l’AFP.
Sur RTL, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux a indiqué que des responsabilités ont été "clairement établies". L’exécutif a reconnu, lundi, des dysfonctionnements qui auraient fait dérailler la stratégie du maintien de l’ordre décidée par Beauvau.
Benjamin Griveaux a cependant assuré que cette "mauvaise doctrine d’emploi qui s’est faite samedi (…) ne se reproduira pas à l’avenir". "Nos forces seront plus mobiles, les conditions d’emploi de la force et d’interdiction de manifester dans certains lieux seront établies" pour les prochaines manifestations des Gilets Jaunes, a-t-il ajouté.
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs rappelé que beaucoup dans l’opposition n’avaient pas approuvé la loi anti-casseur, puisqu’ils l’ont considérée comme "liberticide". Pourtant, ce dispositif "aurait permis… d’avoir des éléments émeutiers moins nombreux sur les Champs-Elysées samedi dernier".