Trois policiers à moto agressés sur les Champs-Elysées ont reçu la visite d’Edouard Philippe lundi matin. Pour le Premier ministre, il y a une "radicalisation d’une grande violence" du mouvement des "Gilets Jaunes".
Le Premier ministre s’est entretenu lundi 24 décembre avec les trois policiers à moto violemment pris à partie par des "Gilets Jaunes" samedi 22 décembre sur les Champs-Elysées. Devant la presse, il a affiché sa "détermination à ramener l’ordre". "Ce débat et le fonctionnement de nos institutions exigent un retour à la norme" et "que cessent les provocations", a-t-il ajouté. Edouard Philippe, estime en outre qu’"au fur et à mesure qu’il dure ce mouvement se traduit par une radicalisation d’une grande violence".
Suite aux événements, les policiers pris à partie ont décidé de porter plainte. Le parquet de Paris a annoncé dès le lendemain l’ouverture d’une enquête. Confiée au 1er district de la police judiciaire parisienne, l’enquête porte sur des "violences volontaires avec arme en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique et dégradations de biens publics", a précisé le parquet, sans plus de détails.