Un important dispositif de sécurité a été érigé autour d’Emmanuel Macron à l’occasion de l’acte 4 des Gilets jaunes, samedi 8 décembre dernier.
Selon des révélations invoquées par "Le Canard enchaîné", le palais présidentiel a fait l’objet d’une protection exceptionnelle samedi dernier en raison de la mobilisation des Gilets jaunes.
Un dispositif de sécurité de grande envergure a été mis en place au palais présidentiel quand des manifestants ont évoqué leur volonté d’aller chercher le président à l’Elysée. D’après l’hebdomadaire satirique, "500 gardes républicains du premier régiment d’infanterie, plus une petite centaine de flics et de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République" ont été mobilisés.
Un dispositif impressionnant a été déployé pour assurer la sécurité d’Emmanuel Macron et du palais présidentiel qui "était isolé au centre d’un immense no man’s land". Cette opération de sécurité exceptionnelle "baptisée bunker institutionnel, englobe le ministère de l’Intérieur, la place de la Concorde et l’Assemblée nationale".
Les responsables de la sécurité présidentielle ont même prévu des lances à eau pour repousser des Gilets jaunes qui auraient réussi à s’approcher de trop près l’Elysée. Par ailleurs, en cas de danger imminent, un hélicoptère était aussi prêt à décoller pour "exfiltrer le chef de l’Etat".