ISA HARSIN/SIPA
Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pointe du doigt ce qu’il considère comme étant un "terrorisme intellectuel de l’extrême gauche" auquel il "refuse de céder".
Au JDD, le ministre de l’Intérieur déplore le "terrorisme intellectuel de l’extrême gauche", et il assure refuser d’y céder. Les rixes à Sainte-Soline entre forces de l’ordre et les manifestants avaient conduit Gérald Darmanin, en novembre dernier, à qualifier ces derniers d’"écoterroristes". Terme qui avait créé la polémique. Une semaine après de nouveaux heurts, le locataire de la place Beauvau a lâché que l’extrême gauche "renverse les valeurs : les casseurs deviendraient les agressés et les policiers les agresseurs".
Le numéro 3 du gouvernement est allé plus loin en évoquant la "complicité évidente" de ces groupes avec des personnes qui ont eu "leur entrée à l’Assemblée nationale", attaquant le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon.
> À lire aussi : Sainte-Soline : selon Yannick Jadot, Gérald Darmanin est "dans le mensonge permanent"
Selon le ministre de l’Intérieur, Jean-Luc Mélenchon est "un cynique" qui n’a pas pu être "aux responsabilités malgré ses divers essais". Il appuie que l’extrême gauche tente d’avoir "par le désordre", ce qu’elle n’a "pas pu avoir dans les urnes".
Gérald Darmanin appuie que Jean-Luc Mélenchon est passé de "pompier pyromane à pyromane tout court". Par ailleurs, le ministre insiste sur son "total soutien" et son "admiration" envers les forces de l’ordre, dont la très discutée Brav-M qui, selon lui, doit faire face à une "manipulation idéologique", relaie Le Figaro.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re