Jacques Witt/SIPA
La députée Caroline Yadan a émis l’idée de mettre en œuvre la dissolution de La France Insoumise, en suivant le schéma de la procédure de dissolution entreprise la journée précédente à l’encontre du parti d’extrême droite Civitas, accusé d’antisémitisme.
Le mardi 8 août, plusieurs représentants de La France Insoumise ainsi que le dirigeant du Parti socialiste, Olivier Faure, ont exprimé leur préoccupation face à la proposition formulée par une députée affiliée à La République En Marche visant à dissoudre LFI. Cette suggestion prend pour exemple la démarche entreprise la veille par Gérald Darmanin à l’encontre du parti d’extrême droite Civitas, accusé d’antisémitisme. "Et la dissolution de LFI pour lutter contre l’antisémitisme, c’est une idée aussi, non ?", a publié la députée Renaissance Caroline Yadan sur X (ex-Twitter) avec un emoji clin d’œil.
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Sur la même plateforme, comme le notent les médias français comme Le Figaro, l’eurodéputée Insoumise Manon Aubry a déploré cette "conception de la démocratie", et s’est demandée "où sont tous les défenseurs de la République". "Ils se drapent dans les habits de grands démocrates mais marchent ensemble vers l’arc réactionnaire, celui du parti unique", a appuyé Thomas Portes.
Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, s’est également positionné en faveur des membres de La France insoumise (LFI), en adressant une interpellation à Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance au sein de l’hémicycle. M. Faure les a avertis que leur "silence" pourrait être perçu comme une approbation des déclarations de Mme Yadan.
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