Ce samedi, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb affirme qu’en 2017, l’État français a déjà expulsé 20 étrangers radicalisés en situation régulière. Par contre, il avoue qu’il serait impossible d’incarcérer les fichés S.
Dans un entretien publié ce samedi, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a affirmé une vingtaine d’expulsion de France d’étrangers radicalisés en 2017. En effet, après les attentats djihadistes dans l’Aude le 23 mars, les partis droite et de l’extrême droite ont de nouveau demandé les expulsions d’étrangers radicalisés. Dans son compte Twitter, Gérard Collomb a posté que : " c’était déjà le cas en 2017 et que le record a été atteint ".
- Incarcérer les 26 000 fichés S ?
L’inscription n’est pas une preuve de culpabilité ! Frédéric Péchenard (élu LR) et ancien DG de la @PoliceNationale l’a dit lui-même !
- Expulser les étrangers radicalisés ?
Déjà le cas ! (20 expulsions en 2017, un record) pic.twitter.com/BnYhCDKb44
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 31 mars 2018
Au micro d’Ouest-France, le ministre de l’Intérieur a estimé que les attaques à Trèbes et Carcassonne étaient imprévisibles. Gérard Collomb a expliqué que Radouane Lakdim, auteur des attentats dans l’Aude, était inscrit au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) depuis 2015. Par contre, il ne montrait aucun signe laissant voir un passage à l’acte.
"Mettre en prison les 26 000 fichés S, ou ceux qu’on jugerait dangereux étaient impossible", selon Gérard Collomb, en réponse aux critiques de l’opposition à la demande des mesures plus sévères à l’encontre de ces fichés S.
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(Source : BFM TV)