Après trois jours d’interrogatoire sur les soupçons de financement libyen de sa campagne pour la présidentielle de 2007, l’ancien président Nicolas Sarkozy sera réentendu au tribunal la semaine prochaine.
Depuis le 21 mars 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour "corruption passive", "recel de fonds publics" et "financement illégal de campagne électorale" par l’ancien régime de Mouammar Kadhafi. Dans le cadre de l’enquête sur ces soupçons de financement libyen en 2007, l’ancien chef de l’Etat a été à nouveau entendu par les juges depuis mardi 6 octobre.
Nicolas Sarkozy a quitté le tribunal de Paris jeudi soir, après trois jours d’interrogatoire. Mais l’audience devrait reprendre la semaine prochaine, selon une source judiciaire à l’Agence France-Presse."L’audition n’est pas terminée, elle va se poursuivre à une date ultérieure", a déclaré Me Thierry Herzog, l’avocat de l’ancien locataire de l’Elysée, à BFMTV.
En juin 2019, M. Sarkozy avait dénoncé un "complot", se disant "totalement innocent dans cette affaire". Le temps de l’examen de recours pour faire annuler l’enquête, il n’avait pourtant pas voulu répondre aux questions des magistrats instructeurs. Fin janvier, l’un de ses anciens collaborateurs, Thierry Gaubert, a été mis en examen pour "association de malfaiteurs". Il aurait servi d’intermédiaire pour le transfert de fonds venant du régime libyen.
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