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Le député LR des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a accusé le maire de Nice, Christian Estrosi, d’avoir trahi Les Républicains en participant à une réunion le 1er août à l’Élysée.
Christian Estrosi a indiqué qu’il avait assisté à une réunion organisée par l’association des grandes villes de France à l’Élysée le 1er août. Le maire de Nice n’a pas quitté formellement le parti Les Républicains, mais il a pris ses distances.
Pour son rival Eric Ciotti, il avait tout simplement trahi sa famille politique en négociant secrètement derrière le mouvement. Le député LR des Alpes-Maritimes voudrait reprendre la présidence départementale de la fédération LR et même la mairie de Nice.
"Sur le fond, il s’agirait d’une remise en cause intolérable de l’équilibre des territoires et des collectivités qui les composent. Si cette information s’avérait exacte, elle marquerait de votre part un pas supplémentaire en direction du pouvoir En Marche", a déploré M. Ciotti.
L’entourage de Christian Estrosi a indiqué qu’il avait reçu une invitation de la part de l’association et répondre positivement était normal.
"C’est un devoir républicain", ont-ils indiqué dans un communiqué la semaine dernière.
Le bras droit du maire de Nice et directeur adjoint de cabinet, Pascal Condomitti, a confirmé qu’il n’y a jamais eu de réunion secrète ou complot de la part de Christian Estrosi.
"Il n’y a donc eu aucune réunion secrète et céder à la tentation complotiste en voulant créer de toutes pièces une polémique dit clairement la mesquinerie et le sectarisme de ceux qui s’y risquent", avait-il poursuivi.
Les maires de Bordeaux (Alain Juppé), Toulouse (Jean-Luc Moudenc) et Nice (Christian Estrosi) ont été présents lors de la réunion sur l’avenir des métropoles. D’ailleurs, le chef de l’État Emmanuel Macron avait rencontré des dirigeants de gauche comme de droite.
"Ils ont échangé sur l’avenir et le développement des territoires, et il continuera à le faire", avait confirmé l’Élysée.
Au début du mois de juillet, le député Éric Ciotti, très proche de Laurent Wauquiez, a annoncé sa candidature pour briguer la présidence de la fédération LR du département.
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(Sources : actu.orange/lefigaro)
