Jean-Marie Le Pen, l’ex-président du Front national, a confirmé sa convocation par Mme Claire Thépaut juge d’instruction, le 13 septembre prochain, pour être mis en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés de son ancien parti au Parlement européen.
Dans son journal de bord, mis en ligne, jeudi 5 septembre dernier, Jean-Marie Le Pen a fait part de sa convocation pour une mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés. L’ancien président du parti d’extrême-droite, le Front national (devenu Rassemblement national) a, en effet, indiqué être invité par "Mme (Claire) Thépaut, juge d’instruction pour être mis en examen", rapporte Le Figaro.
Le co-fondateur du Parti frontiste et ancien eurodéputé, exclu du parti en 2015, en raison de ses propos sur la Shoah, n’a pas confirmé sa venue à cette convocation. Toutefois, ce sera "un plaisir pour lui de dire ce qu’il pense à Mme Thépaut", entre autres, sur "sa démarche tout à fait illégitime", a-t-il souligné.
Jean-Marie Le Pen a tenu à expliquer que "le pouvoir exécutif qu’elle représente (...) n’a pas la possibilité de s’ingérer dans le législatif".
Pour rappel, les juges d’instruction, saisis fin 2016, ont des soupçons sur le RN et ses dirigeants pour avoir mis en place un "système de détournement d’enveloppes allouées" par l’Union européenne à chaque député pour rétribuer des collaborateurs parlementaires. Un système qui aurait permis au parti de faire des économies.
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