JEANNE ACCORSINI/SIPA
Face aux attaques venues de la droite et de l’extrême droite après la réception d’Ahmed al-Charaa (ou al-Chareh) à l’Élysée, Emmanuel Macron a accusé ses opposants de motivations électoralistes.
Emmanuel Macron a été visé par de nombreuses critiques venues de la droite et de l’extrême droite après avoir accueilli Ahmed al-Chareh à l’Élysée. Le président français a dénoncé une instrumentalisation politique, reprochant à ses opposants de chercher à séduire certains électorats. "C’est la vie des bêtes, et ça continuera", a commenté le président français. Durant une conférence conjointe, il a défendu la légitimité du dirigeant syrien, soulignant sa volonté de tourner la page du régime précédent. Selon lui, les premiers engagements pris ont déjà permis des avancées concrètes, rapportent les médias comme BFMTV et Le Huffington Post. Avant cette rencontre officielle, des figures comme Marine Le Pen s’étaient insurgées contre la venue d’al-Chareh, en mettant en avant son passé lié à des groupes djihadistes.
Laurent Wauquiez a exprimé son opposition à la réception du président syrien, en critiquant les antécédents terroristes attribués à ce dernier. Éric Ciotti a lui aussi condamné cette visite, y voyant un affront aux victimes des attentats islamistes. "Le tapis rouge de l’Élysée aura la couleur du sang des victimes du terrorisme islamiste", a-t-il affirmé. Avant sa rencontre avec Ahmed al-Chareh, Emmanuel Macron a précisé, via son entourage, qu’aucune tolérance n’était accordée à ses positions passées. Durant leur entretien, le chef de l’État français a insisté sur la nécessité de garantir la sécurité de toute la population syrienne, sans distinction.
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