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Le président de la République juge la mise en place d’un second jour de solidarité non payé comme "une piste intéressante". Il n’est cependant pas entré dans les détails de cette possibilité.
Après la ministre de la Santé Agnès Buzyn, c’est désormais au tour du président de la République française d’évoquer l’hypothèse d’un nouveau jour férié travaillé afin de financer la dépendance. Lors d’une émission spéciale organisée par ’BFMTV’ et ’Mediapart’, dimanche 15 avril 2018, Emmanuel Macron a jugé favorablement la création d’une nouvelle journée de solidarité. "Est-ce que ça a bien marché la dernière fois ? Je ne suis pas contre, je pense que c’est une piste intéressante, il faut le regarder", a-t-il répondu.
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Pour les salariés, cette journée de solidarité se matérialisera en une journée de travail supplémentaire, non rémunérée. L’argent gagné serait alors reversé à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Les recettes accumulées permettront ainsi le financement des aides aux personnes âgées et handicapées. En ce qui concerne une seconde journée de solidarité donc, l’objectif est l’augmentation de l’enveloppe.
"Je souhaiterais qu’il y ait un débat sociétal, avec notamment les élus", avait déclaré sur l’antenne de ’RMC’, la ministre Agnès Buzyn, jeudi 12 avril 2018. Elle songeait alors à "proposer une solution d’ici la fin de l’année" en s’inspirant du modèle de la première journée de solidarité. Pour expliquer le bien-fondé de cette initiative, la ministre de la Santé avait rappelé les actions de l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. "Jean-Pierre Raffarin avait inventé la journée de solidarité active, le lundi de Pentecôte", a-t-elle relevé. Pour rappel cette mesure avait été instaurée après la canicule de 2003
Source : RTL, Franceinfo, Le Parisien