Jacques Witt/SIPA
Lors de son entretien enregistré diffusé sur TFI mercredi soir, Emmanuel Macron est revenu sur ses regrets par rapport aux gilets jaunes ou encore ses phrases chocs qui ont été très commentées.
Dans son interview accordée à TFI mercredi soir qui a duré près de deux heures, Emmanuel Macron a multiplié les mea culpa. Le président sortant, qui n’a toujours pas officialisé sa candidature à la présidentielle, a admis avoir pu "blesser" par la formulation de certaines de ses sorties qui ont fait couler beaucoup d’encre. Il a aussi reconnu une certaine maladresse dans l’application de certaines mesures politiques. Dans la foulée, l’actuel locataire de l’Elysée a tout de même fait allusion à une société de la "décontextualisation".
Lors de son intervention télévisée, Emmanuel Macron est revenu sur ses propos jugés choquants lors de l’inauguration de la station F en 2017 quand il a évoqué "les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien". Devant les journalistes de TF1, il a reconnu qu’on "ne peut pas dire ça : Ceux qui ne sont rien". "Je pense que dans certains de mes propos, j’ai blessé des gens et je pense qu’on peut bouger les choses sans blesser des gens et c’est ça que je ne referai plus parce que, au moment où je l’ai fait, je n’ai pas mesuré que je blessais", a confié le chef de l’Etat.
Emmanuel Macron est aussi revenu sur la crise sociale des Gilets jaunes ayant marqué la fin de l’année 2018 en France. A ce sujet, le président a fait remarquer que : "Personne n’a vu arriver une telle crise. Mais je pense qu’il y a eu des erreurs qui ont été faites". Il a aussi tenté d’expliquer que : "La mécanique de l’augmentation du carburant est votée dès 2015. Comme c’est voté, on pense que c’est fait. Et on ne s’occupe pas suffisamment du moment où ça arrive dans la vie des gens. On a pris des décisions qui ont été incomprises", rapporte Bfmtv.
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