L’heure est à la divergence au sein de la droite parisienne à l’approche des élections municipales. Rachida Dati dénonce l’investiture de Geoffroy Boulard dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Les Républicains sont partis du mauvais pied en ce début d’année au sujet des élections municipales à Paris. Rachida Dati s’oppose à la décision de la Commission nationale d’investiture (CNI) du parti au sujet de l’investiture de Geoffroy Boulard dans le XVIIe arrondissement de la capitale, maire sortant. Pourtant, elle a apporté son soutien à la candidature de sa directrice de campagne, Nelly Garnier. "Le choix de la CNI de statuer en mon absence est une décision claire et lourde de sens.", a-t-elle écrit dans un communiqué publié sur Twitter.
Rachida Dati veut empêcher que la même histoire se reproduise. Elle a fait allusion à la situation depuis 2001 où la droite a perdu à Paris à cause de certains élus qui ont joué leur survie personnelle dans leur arrondissement au détriment de la dynamique collective. "À partir de ce jour, je prends toute ma liberté dans cette campagne.", a-t-elle lâché sur le récit du journal Le Figaro. Sans donner plus de détails sur la suite qu’elle compte donner à ce communiqué, l’entourage de Rachida Dati a assuré qu’elle reste candidate LR pour les élections municipales. Toutefois, elle ne souhaite pas se faire imposer des choix d’appareil, ni "freiner sa dynamique au service des Parisiens".
L’absence de Rachida Dati lors de la réunion de la CNI est liée à sa campagne, souligne son entourage. Mais selon une source proche du parti, le problème concernerait surtout la composition de la liste que le choix du candidat. Geoffroy Boulard, maire d’un arrondissement plutôt penché par le vote LREM, a déjà annoncé sa candidature, mais sans étiquette partisane. Mais à Paris "tous les candidats vont signer un engagement pour soutenir Rachida Dati", assurent le parti LR.
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Ma réaction à la suite de la CNI @lesRepublicains de ce jour pic.twitter.com/MrWayeOWU6
— Rachida Dati ن (@datirachida) 8 janvier 2020