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A deux ans de la présidentielle, François Ruffin a entré en campagne avec l’ambition de reconstruire une force à gauche.
Mardi 1er avril soir, François Ruffin a lancé sa campagne depuis Montreuil, commune emblématique de la gauche en région parisienne, rapporte 20 Minutes. "C’est l’heure du grand match", a-t-il déclaré en affirmant ne pas être là pour jouer. Eloigné de LFI depuis les dernières législatives, le député s’est remis en route pour "rebâtir une force à gauche". Il a indiqué être évidemment "sur les rangs" pour 2027, dans ce qu’il décrit comme une véritable "aventure politique".
Devant plusieurs centaines de sympathisants, François Ruffin a lancé : "Oui, le monde va mal, mais tout n’est pas perdu". Selon lui, le contexte actuel offre une opportunité de grands bouleversements et "nous pouvons les saisir comme une chance de changement". Le problème ce n’est pas la situation, mais un manque de force contre "l’oligarchie qui se croit tout permis". L’élu n’a pas hésité à critiquer des dirigeants "incapables de protéger" la population.
Durant ce meeting, François Ruffin a présenté son nouveau slogan "Notre France". Il s’est revendiqué autant du Front populaire de Léon Blum et du non à la guerre en Irak de Dominique de Villepin. Il a par ailleurs condamné les bombardements à Gaza et a dénoncé l’emprisonnement de Boualem Sansal. Pour lui, seule une stratégie d’unité à gauche peut conduire à la victoire. Le député n’a laissé planer aucun doute : "Est-ce que je suis sur les rangs ? Evidemment".
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