Sorti cette nuit du commissariat de Harlem menotté, le directeur du FMI - Dominique Strauss-Kahn - a accepté de subir de nouveaux examens médicaux et devrait comparaitre devant la justice ce lundi 16 mai, dans le courant de l’après midi. Arrêté et inculpé pour "agression sexuelle, séquestration et tentative de viol" sur une femme de chambre de l’hôtel Sofitel, le favori du Parti Socialiste (PS) à l’élection présidentielle 2012 risque 26 ans de prison.
Selon ses avocats, Dominique Strauss-Kahn entend se "défendre vigoureusement" contre les accusations qui pèsent contre lui. Le directeur du FMI ne bénéficie d’aucune immunité diplomatique. Inculpé de tentative de viol, DSK pourrait écoper de 15 à 20 ans de prison pour cette infraction. Egalement inculpé pour séquestration, il encourt pour cette infraction de 3 à 5 ans et prison et en ce qui concerne le chef d’inculpation portant sur l’agression sexuelle, cette infraction est passible d’un an d’emprisonnement Théoriquement, si le juge décide d’additionner les peines, DSK encourt 26 ans de prison selon Lepoint.fr.
Les avocats de DSK ont déjà annoncé que leur client plaidera non coupable mais à l’heure actuelle, la question principale est de savoir s’il sera remis en liberté dans l’attente d’un éventuel procès."La règle, c’est la liberté, mais le juge a toute latitude pour décider. Il peut le libérer sans caution ni contrôle judiciaire. Il peut le libérer sous caution et le laisser repartir en France. Il peut aussi décider de limiter ses déplacements s’il a des raisons sérieuses de craindre sa fuite", décrypte Ron Soffer dans les colonnes de Lexpress.fr.
Quant à la femme de chambre qui a formellement identifié Dominique Strauss-Kahn comme étant son agresseur, elle est actuellement hospitalisée pour "des blessures légères". Des tests ADN sont en cours à l’hôpital car le directeur du FMI a accepté de subir de nouveaux examens médicaux .
Une fois encore, DSK est présumé innocent à l’heure actuelle. Aucune culpabilité n’a pour l’instant été établie.