Droit à l’IVG : François Bayrou s’oppose à son inscription dans la Constitution

LINFO.RE – créé le 27.06.2022 à 13h11 – La rédaction

	Tweet

Une proposition de loi portée par le groupe LREM à l’Assemblée nationale défend l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution. François Bayrou s’oppose à ce projet.

A lire également

IVG instrumentales : les sages-femmes finalement autorisées à les pratiquer

IVG dans la Constitution : la cérémonie de scellement présidée par Emmanuel Macron

Pour protéger l’accès à l’IVG

La chef de file des députés LREM, Aurore Bergé a annoncé avoir déposé une proposition de loi constitutionnelle pour protéger l’accès à l’IVG samedi 25 juin. Cet acte a été réalisé à la suite de la révocation de ce droit par la révocation de ce droit par la Cour suprême américaine, rapporte Le Figaro.
La Première ministre Elisabeth Borne a soutenu rapidement la députée. Ce projet a été appuyé aussi par la Nupes tandis que LFI a rappelé avoir déjà proposé cette mesure en 2018 et 2019.

Ils s’opposent à cette proposition

L’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution ne fait pas l’unanimité au sein de la majorité présidentielle.
Effectivement, le président du MoDem François Bayrou s’oppose à cette proposition. "Je ne suis pas pour qu’on décalque la vie politique sur celle des Etats-Unis", a-t-il affirmé sur BFMTV. Selon ses dires, c’est surprenant que ce qui se passe aux Etats-Unis entraîne des "réactions effervescentes dans la vie politique française".
De son côté, le président du RN, Jordan Bardella a souligné qu’aucun mouvement politique sérieux ne remet en cause en France la loi Veil, acquis à protéger. "Pour masquer son incapacité à régler les vrais problèmes du pays, la majorité s’en invente des fictifs", a dénoncé le sénateur LR Bruno Retailleau.

Pour rappeler que le MoDem est un allié

Pour François Bayrou, cette dissonance serait une façon de rappeler que le MoDem est un allié du parti présidentiel, mais avec ses spécificités, note le journal.
Ce proche soutien du président de la République aurait ravivé également ses critiques envers la cheffe du gouvernement. Mercredi, il a signifié que les "temps exigent que le Premier ministre soit politique", ciblant directement Elisabeth Borne. Il a affirmé aussi que c’est à Emmanuel Macron de faire le choix de son chef de gouvernement, et qu’il "n’est pas une femme".