Le budget du Parlement a pris un sacré coup après la dissolution. La chambre basse a réclamé un financement à l’État.
La dissolution a engendré des frais élevés pour l’Assemblée nationale, la facture a été salée.
Pour combler ce grand trou laissé par les élections législatives anticipées, les administrateurs de l’institution ont fait une demande de "dotation supplémentaire" à hauteur de 28,54 millions d’euros à l’Exécutif. Cette somme sera la compensation des dépenses amputées au budget de fonctionnement en 2024. Christine Pirès Beaune issue du PS a communiqué ces informations et a donné des détails sur la question.
Issus des rangs des députés, les questeurs sont chargés de l’administration. La députée du Puy-de-Dôme a rapporté que l’instance a accordé son feu vert au budget rectificatif. Ces modifications concentrent "d’une part les dépenses supplémentaires et d’autre part les moindres dépenses liées à la dissolution, faisant apparaître un coût net de 28,54 millions d’euros", selon la déclaration de la représentante du peuple à travers un communiqué.
La décision "de demander à l’État une dotation complémentaire à la hauteur du surcoût", a été acceptée par tout le Bureau selon Christine Pirès Beaune. "La dissolution a été demandée par le président de la République, il est donc logique que ce soit le budget de l’État qui le prenne en compte", a expliqué l’élue socialiste à l’AFP.
Comme l’a expliqué la première questeure de l’Assemblée nationale, la dissolution de l’Assemblée a permis de réaliser des économies de plus de 15 millions d’euros. Ce surplus budgétaire a été généré par la suspension des contrats des collaborateurs parlementaires pendant plusieurs semaines.
La fin de la législature a provoqué plusieurs déboursements comme les indemnités de licenciement.