La militante du droit des animaux a profité du départ de Nicolas Hulot pour attaquer le chef de l’État, notamment sur la future réforme de la chasse.
Brigitte Bardot s’est accrochée avec le ministre démissionnaire de la Transition écologique sur la chasse vers mi-août. Elle l’avait même appelé à démissionner. Face à ce départ de Nicolas Hulot, l’ancienne actrice a marqué son enchantement mardi au micro de BFM TV.
D’un autre côté, elle a accusé Emmanuel Macron d’être trop favorable aux demandes des chasseurs. En effet, le président de la République avait reçu lundi à l’Élysée la Fédération des chasseurs et Nicolas Hulot pour débattre de la réforme sur la chasse et où le ministre démissionnaire avait quitté la réunion très énervé. Brigitte Bardot n’a pas manqué de réagir.
"Je suis furieuse contre Macron. Alors que j’ai eu un petit espoir quand je l’ai rencontré le 24 juillet à l’Élysée, cet espoir s’est envolé. Je suis très sévère depuis hier avec Emmanuel Macron, quelqu’un qui peut à ce point-là se mettre à genoux devant des assassins, parce que les chasseurs sont des assassins", a-t-elle déclaré.
>> A lire aussi : Face à l’attaque de Brigitte Bardot, Nicolas Hulot dénonce une polémique démagogique
Nicolas Hulot quitte le Gouvernement
Selon la présidente de la Fondation Bardot, Nicolas Hulot était parti, car il était horrifié.
"Nicolas Hulot a été certainement aussi horrifié que moi par l’allégeance de Macron devant les chasseurs", a-t-elle insisté.
Le ministre démissionnaire a, en effet, indiqué que la réunion de lundi à l’Élysée avait joué un rôle dans sa décision de quitter définitivement le gouvernement.
"Aujourd’hui est un jour de deuil, pas par le départ de Nicolas Hulot, mais par la politique suicidaire, inadmissible, du gouvernement qui condamne la biodiversité en encourageant la destruction des espèces", a insisté Brigitte Bardot dans un communiqué.
La militante des droits des animaux a conclu qu’il n’avait rien fait de positif en tant que ministre.
>> À lire aussi : Démission de Nicolas Hulot : Emmanuel Macron "respecte" sa décision
(Source : 20 Minutes)