Débat sur la motion de censure de la gauche contre É. Borne, ce lundi 11 juillet

Dans cette motion de censure, les groupes de la Nupes (Insoumis, écologistes, socialistes et communistes) pointent du doigt le refus d’Élisabeth Borne de solliciter un vote, sachant que la situation voulue par le peuple "offre une opportunité inédite à l’expression d’un véritable parlementarisme", rapporte BFMTV. En effet, pour rappel, l’exécutif n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale, avec 250 députés pour Renaissance.

De leurs côtés, le Rassemblement national et Les Républicains n’ont pas prévu de suivre la gauche. "On attend déjà que Mme Borne nous dise où elle veut emmener le pays", a avancé Sébastien Chenu de l’extrême droite. "On veut profiter de la situation pour obtenir des avancées", a déclaré de son côté Olivier Marleix des LR.

Comme le note le média cité plus haut, pour "faire tomber le gouvernement", il faudrait à la Nupes réunir une majorité absolue, "ce qui paraît très peu probable faute d’un rassemblement des oppositions".

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