Les boursiers ont tant attendu la conférence téléphonique entre le premier ministre grec, le président français et la chancelière allemande. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont pressé Georges Papandreou d’appliquer les mesures prévues par le plan d’aide européen pour rétablir l’économie grecque.
A l’issue de la téléconférence, qui a duré 25 minutes, entre la France, l’Allemagne et la Grèce, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont déclaré via un communiqué qu’ils sont "convaincus" du fait que l’avenir du pays était dans la zone euro. Ils ont soulevé l’importance de la mise en œuvre du plan de sauvetage décidé par les européens pour redresser la Grèce et dont elle s’est engagée à suivre. La réalisation de ce programme permettrait le déboursement des aides.
Pour sa part le Premier ministre grec Georges Papandréou a fait part de "la détermination absolue de son gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l’ensemble des engagements souscrits". Des promesses confirmées par le porte- parole du gouvernement à Athènes.
Le président français et la chancelière allemande ont aussi tenu à expliquer que la Grèce fait toujours partie de la zone euro, et à rappeler à la Grèce leurs engagements. Une déclaration qui met fin aux rumeurs selon lesquelles le pays endetté serait exclu de la zone.
Finalement, l’annonce de Valérie Pécresse, porte parole du gouvernement français, avant la téléconférence a été justifiée. En effet, elle a avancé qu’aucune autre perspective à part le plan d’aide n’est à l’ordre du jour.
Suite à cette pression sur Athènes, les marchés boursiers européens ouvrent en hausse.