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Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des régions séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine. Cette décision a été dénoncée par les candidats à l’élection présidentielle en France.
La tension grandissante en Ukraine inquiète de nombreux dirigeants dans le monde. Lundi 21 février, Vladimir Poutine, a reconnu l’indépendance des régions séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine (Donetsk et de Lougansk). Il a par la suite, ordonné à son armée d’entrer dans ces républiques pour y assumer "les fonctions de maintien de la paix". L’Union européenne a réagi après cette déclaration télévisée, et a indiqué qu’elle va sanctionner la Russie.
Côté français, les candidats à l’élection présidentielle 2022 ont dénoncé d’une même voix une "violation" du droit international, rapporte le journal Le Figaro. Ils ont aussi critiqué la tentative de médiation d’Emmanuel Macron.
Au micro de RTL, Marine Le Pen a estimé ce mardi qu’une guerre peut toujours être évitée. Selon ses dires, l’acte d’escalade décidé par le chef de l’Etat russe est vraiment regrettable, mais cela n’est pas définitif. "Moi, je crois toujours à la diplomatie", a-t-elle renchéri. Elle a indiqué que si elle était à la tête du pays, la candidate aurait tenté de "réunir autour d’une table tous les acteurs de conflit"
Eric Zemmour s’est également exprimé sur cette situation, et reconnaît une violation de la "souveraineté de l’Ukraine" et du "principe d’intangibilité des frontières". Il a fait savoir que "dès son élection", il ferait une proposition à la Russie et à tous les Etats européens. Il s’agit de négocier "un traité consacrant la fin de l’expansion de l’OTAN en échange de la résolution des conflits territoriaux en Europe orientale".
Il s’oppose en revanche aux sanctions voulues par les Etats-Unis qui vont "non seulement à l’encontre de nos intérêts économiques, mais sont en plus inefficaces".
Contrairement au candidat de Reconquête !, Valérie Pécresse préconise d’avoir "d’abord" recours à des sanctions "fermes" et "économiques (...) ciblées" sur la Russie. "Ce que je constate, c’est qu’une fois encore, Vladimir Poutine a manipulé l’Europe, a instrumentalisé son dialogue avec Emmanuel Macron", a-t-elle également déploré. Elle a par ailleurs, appelé à condamner fermement, résolument, ce qui est "une violation du droit à l’international".
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