La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé son intention de débloquer 70 millions d’euros afin de tempérer la mobilisation des services d’urgence en cours depuis trois mois.
Les cinq principaux syndicats des hôpitaux publics (CGT, FO, CFDT, SUD, UNSA), les trois grandes fédérations d’établissements (FHF, FHP, Fehap), l’Ordre des médecins et celui des infirmiers ont été reçus au ministère de la Santé, vendredi 14 juin, dans le cadre d’une "mission nationale" annoncée la semaine dernière.
La première réunion présidée par la ministre Agnès Buzyn, aux côtés du député LREM Thomas Mesnier, urgentiste de formation, et du Dr Pierre Carli, président du Conseil national de l’urgence hospitalière et chef du SAMU de Paris, s’est déroulée dans la matinée.
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À l’issue de cette rencontre, Mme Buzyn a annoncé que le gouvernement allait débloquer 70 millions d’euros de mesures immédiates afin d’apaiser la crise aux urgences qui dure depuis près de trois mois.
Dans les détails, Agnès Buzyn a expliqué que les 55 millions seront versés "à tous les professionnels des services d’urgence (hors médecins)", soit 30 000 personnes, dès le mois de juillet. Ce budget sera dédié à la généralisation et à la revalorisation d’une prime "de risque de 118 euros bruts (100 euros nets mensuels)", a-t-elle précisé, selon les médias.
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