Les tractations se sont poursuivies hier de façon discrète entre proches de Jean-François Copé et François Fillon, avant la consultation des parlementaires - prévue mardi - sur un nouveau vote pour la présidence du parti d’ici juin 2013.
En coulisses, les négociations se poursuivent entre les deux rivaux de l’UMP car les parlementaires doivent être consultés sur la question d’un nouveau vote, mardi 18 décembre dans une salle de l’Assemblée. Le compte à rebours est donc lancé et les échanges entre les deux camps s’enchaînent. Pour rappel, Bernard Accoyer a lancé une consultation "des députés et sénateurs élus sous l’étiquette UMP afin qu’ils se prononcent sur une nouvelle élection à la présidence du parti avant l’été 2013".
Comme le souligne Le Figaro, François Fillon et Jean-François Copé s’étaient quittés mardi soir, "à l’issue d’un nouveau rendez-vous de négociation, sur un constat de désaccord". Et même s’ils ne se sont pas rencontrés jeudi 13 décembre, "les négociations se sont poursuivies à plusieurs niveaux pour trouver une sortie à la crise qui secoue l’UMP depuis près d’un mois".
En clair, il s’agit de tractions entre les représentants du groupe UMP et ceux du groupe RUMP. Les négociations se jouent également "entre partisans au Sénat de l’ancien premier ministre et soutiens du président proclamé de l’UMP".
Hier, les représentants de François Fillon et Jean-François Copé se sont donc entretenus tout au long de la journée mais tous ces rendez-vous ont été tenus secrets et aucun accord n’a été conclu.
En raison du calendrier électoral, avec les élections municipales prévues en mars 2014, puis les élections européennes en juin et des sénatoriales à l’automne, une proposition d’un nouveau scrutin à la rentrée 2013, entre septembre et décembre pourrait également être envisagée mais pour l’heure, François Fillon et Jean-François Copé n’ont pas donné leur aval à ce sujet.