Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, a été condamnée par la chambre correctionnelle de la cour d’appel de Nîmes à 8 000 euros d’amende et de dommages et intérêts.
La présidente PS a été traînée devant la justice par Julien Sanchez, maire RN de Beaucaire (Gard), pour "discrimination fondée sur des opinions politiques" et "entrave à l’exercice d’une activité économique". Ce dernier aurait demandé 1 000 euros d’amende et 5 000 euros à verser à sa commune pour préjudice moral. Comme le rapporte la presse française, lors de la première instance au mois de décembre 2017, la justice nîmoise avait jugé la plainte "irrecevable". Mais la donne a ensuite changé.
L’élu du Rassemblement national dit avoir été victime d’une "discrimination", car Carole Delga n’aurait pas signé le contrat de ville comme il avait été validé par les élus gardois. Julien Sanchez n’avait pas accepté notamment qu’une ancienne friche SNCF, à côté du centre de Beaucaire, ait été totalement ignorée en marge de l’accueil du futur lycée général construit par la région dans le Gard. C’est une commune plus petite qui aurait été choisie.
Auprès de la presse francilienne, Julien Sanchez se félicite : "je suis satisfait que la discrimination soit enfin reconnue", et il regrette le "mépris", selon lui, de Carole Delga. Le maire explique : "Beaucaire est la 4e ville du Gard, avec 16 000 habitants, et c’était le seul contrat de ville sur 38 dans le département qui n’avait pas été signé par la présidente de la région".
Il martèle ne rien avoir contre Carole Delga en tant que personne, et souhaite la paix et que Beaucaire soit traitée comme les autres communes."Faisons la paix, travaillons ensemble pour la ville et ses habitants", a continué l’élu.