La candidature de l’ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, a été réclamée par une partie de la gauche.
Au micro de France Inter, Christiane Taubira a annoncé qu’elle ne participera pas à la prochaine élection présidentielle de 2022. Elle a indiqué qu’elle ne peut pas venir contribuer à l’éparpillement.
"Je ne peux pas dire que notre chance, c’est de sortir de la confusion, d’éviter la dispersion, de voir comment nous additionnons nos forces et les faisons converger, et en même temps dire que je viens apporter mon obole", a-t-elle expliqué.
Le journal Le Figaro rapporte qu’une partie de la gauche a réclamé la candidature de C. Taubira.
Depuis l’année dernière, un collectif de soutien "Taubira pour 2022" plaide en ce sens sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne a par ailleurs, réuni plus de 30 000 signatures. Avec le député François Ruffin, l’ex-ministre de la Justice est pour la désignation d’un candidat unique à la gauche lors de la présidentielle.
Christiane Taubira a cependant, fait savoir qu’elle ne restera pas une observatrice. Selon ses dires, elle va faire campagne, et d’une façon ou d’une autre, elle va trouver sa place. Toutefois, elle a reconnu que l’enjeu est trop important et il y a une importante urgence. "Et je ne pense pas qu’on puisse le faire sur une base individuelle", a-t-elle signifié. Elle a également expliqué qu’elle n’avait pas une vision "messianique de la politique".
Lors de cette interview, l’ancienne garde des Sceaux a déploré, à demi-mot, que les candidatures de gauche soient trop nombreuses. "La gauche est pour l’instant trop nombreuse (...). Toutes les personnes qui sont sur la scène, je les connais, je les respecte et je les estime", a-t-elle précisé.
A son avis, il ne s’agit pas d’une question des personnes, mais de la conjoncture, de l’état du monde, de la société, des urgences. Elle a ainsi annoncé ne pas pouvoir s’aligner en tant que 7e ou 8e candidate de la gauche.
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