Le 1er mai, rendez-vous des travailleurs et des syndicats, serait "préoccupant et inquiétant", estime le député LR, Eric Ciotti. Il regrette que les groupuscules d’extrême gauche, notamment les "blacks blocs", ne soient "pas interdits de manifester".
Après une journée de manifestation d’une ampleur modérée en marge de l’acte 24, samedi 27 avril, syndicats et Gilets Jaunes préparent déjà leurs défilés pour le mercredi 1er mai. Une page Facebook propose un "Rassemblement historique pour la démocratie", un autre appelle à un "Acte ultime : Paris, capitale de l’émeute", rapporte BFMTV.
L’auteur de la description de l’événement évoque la colère sociale et politique actuelle. Il appelle "tous ceux qui veulent que cela change" à participer à "un cortège déterminé et combatif", précisant que "notre riposte doit être commune et solidaire".
À l’avant-veille des défilés du 1er mai, Eric Ciotti a estimé sur France2 que le climat était "préoccupant et inquiétant". Il a affirmé qu’il faisait toutefois confiance aux forces de l’ordre, mais beaucoup moins à Christophe Castaner. Ce dernier n’aurait pas pris les bonnes décisions depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes.
L’élu regrette notamment le fait que l’exécutif n’ait pas pris en considération la décision du Conseil constitutionnel sur la loi anticasseur proposée par Les Républicains. Ce texte "pour faire en sorte que les groupuscules violents … notamment les ‘blacks blocs’, d’extrême gauche, soient interdits de manifester" n’a pas été repris à l’Assemblée nationale. L’élu évoque "un manque de courage" qui serait "un peu le trait de ce pouvoir".