Stephanie Lecocq/AP/SIPA
Le 7 mai, Emmanuel Macron a reçu Ahmed al-Charaa (ou al-Chareh) à l’Élysée, nouvel homme fort de Damas depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier.
Emmanuel Macron a exhorté Ahmed al-Charaa à garantir la sécurité de tous les Syriens, sans distinction de religion, d’origine ou d’opinion. Le chef de l’État français a également réclamé que les responsables des violences confessionnelles récentes soient identifiés et traduits en justice. Il a notamment cité les attaques contre les Druzes et les massacres d’alaouites survenus en mars. Dans des propos relayés par les médias nationaux comme BFMTV et Franceinfo, le locataire de l’Élysée a demandé à son homologue de "tout mettre en œuvre pour assurer la protection de tous les Syriens sans exception, quelles que soient leur origine, leur religion, leur confession, leurs opinions". Ce à quoi Ahmed al-Charaa a assuré que la sécurité de son peuple est sa "première priorité".
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Lors de son passage en France, Ahmed al-Charaa a aussi parlé des djihadistes étrangers présents en Syrie. Selon lui, ils ont respecté la législation locale et ne représentent pas de menace pour leur pays d’origine. Il a évoqué une possible naturalisation, dans certains cas, notamment pour ceux ayant fondé une famille avec des Syriennes. Par ailleurs, le président syrien a confirmé l’existence de discussions indirectes avec Israël, via des médiateurs, pour éviter une escalade. Dans ce contexte tendu, l’armée israélienne s’est déployée dans le sud de la Syrie et a mené plus de vingt frappes contre des installations militaires le week-end dernier.
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