Agressions de sympathisants d’Éric Zemmour, le candidat demande à l’État de "sévir"

"…sans vouloir aller plus loin"

Dans la soirée du vendredi 18 mars, à Linas à côté de Paris, huit individus, dont trois adolescents de 11 à 16 ans, ont été aspergés d’essence par des hommes à bord d’une voiture qui passait. Les personnes arrosées allaient étendre une banderole en soutien à Éric Zemmour.

"Les deux hommes en garde à vue disent détester Zemmour et ses idées", a relaté une source policière, rapportent les médias comme 20 Minutes. L’informateur a ajouté : "ils disent avoir vu le groupe de personnes, être allés chercher une bouteille d’essence pour les asperger, mais sans vouloir aller plus loin". Des expertises sont en cours.

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Des militants régulièrement agressés

Depuis que la campagne présidentielle a commencé, Éric Zemmour affirme dans un communiqué qu’une cinquantaine de ses militants ont été "attaqués avec des couteaux, des poings américains, des chiens d’attaque, des gaz lacrymogènes, des armes à feu, des chaises, des tessons de bouteille et des tirs de mortier". Le candidat avait lui-même reçu un œuf sur la tête.

Il pointe également du doigt une "complaisance totale du monde politico-médiatique" quant à ces agressions, demandant "à l’État de sévir", et à ses sympathisants "de faire preuve de vigilance dans leur magnifique mobilisation partout en France".

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