Alors que l’ancien Secrétaire d’Etat UMP à la Fonction Publique a passé deux nuits consécutives en garde à vue, une information judiciaire pour « viols et agressions sexuelles en réunion » par "personne ayant autorité" a été ouverte cet après midi par le Parquet. Après 48 heures de garde à vue, le maire de Draveil et son adjointe ont été déférés devant un juge d’instruction en vue d’une probable mise en examen.
En garde à vue depuis le lundi 20 juin dès 14 heures (heure de métropole) GeorgesTron conteste fermement les accusation d’agressions sexuelles et de viol portées à son encontre. Selon l’un de ses avocats : « Georges Tron continue de contester avec fermeté, agressivité et combativité ».
"La police dispose d’un témoignage alléguant de "pressions" qui auraient été exercées à la demande de Georges Tron sur les deux jeunes femmes ayant porté plainte contre l’ancien secrétaire d’Etat" révèle Lefigaro.fr qui cite une source proche de l’enquête.
Autre point capital dans cette affaire : une collaboratrice de Georges Tron - placée en garde à vue lundi 20 juin avant d’être relâchée hier -, aurait affirmé lors de son audition avoir exercé "des pressions sur les plaignantes à la demande de Georges Tron".
Quant à Georges Tron et son adjointe à la Culture : ils doivent tous deux être présentés à un juge d’instruction d’Evry en vue d’une éventuelle mise en examen dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour "viols et agressions sexuelles en réunion" et "par personne ayant autorité".