Le président français Emmanuel Macron a estimé, vendredi 25 novembre, qu’il n’est pas au "cœur de l’enquête" quant à la sollicitation du cabinet McKinsey.
Pour rappel, l’État aurait dépensé des millions d’euros pour s’offrir les services du cabinet McKinsey, sachant que, selon un rapport du Sénat, celui-ci n’a pas payé d’impôts en France pendant presque une décennie. Le parquet national financier a ouvert deux informations judiciaires, l’une concernant les campagnes d’Emmanuel Macron, l’autre sur des soupçons de "favoritisme".
En déplacement à Dijon, vendredi, Emmanuel Macron a affirmé devant les journalistes : "je ne crains rien et (...) je crois que le cœur de l’enquête n’est pas votre serviteur". Il a poursuivi dans des propos rapportés par les médias français comme RTL : "j’ai appris comme vous par la presse qu’il y avait des associations et des élus qui avaient décidé de saisir la justice, c’est normal que la justice fasse son travail, elle le fait librement, elle va faire justement la lumière sur ce sujet".
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Pour tenue non conforme des comptes de campagne, une information judiciaire a été ouverte. Des membres du cabinet McKinsey ont accompagné Emmanuel Macron ’bénévolement’ lors de sa campagne en 2017, pour lui donner notamment un coup de pouce à rédiger son programme en tant que candidat.
Une deuxième information judiciaire a été ouverte pour favoritisme. Elle concerne le premier quinquennat du Président lorsque le gouvernement a sollicité le cabinet McKinsey plusieurs fois.
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