Alain ROBERT/SIPA
Après plus de trois mois de surveillance à domicile, Nicolas Sarkozy est désormais libre de ses mouvements. Cette évolution s’inscrit dans le cadre d’un aménagement de peine, accordé en raison de son âge.
Le bracelet électronique de Nicolas Sarkozy a été retiré le 14 mai. Le parquet de Paris a confirmé cette mesure ce jeudi. L’ancien président de la République, âgé de 70 ans, avait formulé une demande de libération conditionnelle le 16 avril dernier avant la moitié de sa peine. Elle a été acceptée le 12 mai, rapporte Ouest France.
Sa libération reste encadrée par plusieurs règles. Tout déplacement de plus de quinze jours ou à l’étranger nécessite l’accord du juge d’application des peines. Nicolas Sarkozy doit également répondre aux convocations judiciaires et accueillir les agents du service pénitentiaire à son domicile. D’après son entourage, l’ex-chef de l’Etat travaille à Paris, dans ses bureaux.
La peine de trois ans de prison dont un sous bracelet électronique avait été prononcée pour corruption et trafic d’influence, dans l’affaire dite « des écoutes ». Le bracelet avait été posé le 7 février, avec des horaires de sortie autorisés entre 8 h et 20 h. Nicolas Sarkozy attend désormais une autre décision judiciaire, prévue le 25 septembre, concernant le supposé financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le parquet a requis sept ans de prison, 300 000 € d’amende et cinq ans d’inéligibilité.
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