Après avoir été mis en cause dans l’affaire Benalla, le général Lionel Lavergne va quitter ses fonctions à la tête du GSPR à compter de 18 mai.
Mis en cause par le Sénat dans un rapport sur l’affaire Alexandre Benalla, le général Lionel Lavergne va quitter ses fonctions à la tête du Groupe de sécurité de la présidence ou GSPR à partir du 18 mai. L’arrêté signifiant cette cession a été publié samedi 4 mai au Journal officiel confirmant l’information du magazine L’Essor de la gendarmerie, selon Europe 1.
En mars dernier, trois collaborateurs du président Emmanuel Macron ont été auditionnés par la Haute assemblée dans le cadre de l’affaire Benalla. Il s’agissait du général Lionel Lavergne, du directeur de cabinet du chef de l’État, Patrick Strzoda et du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler.
Au cours de leurs auditions, la commission d’enquête de Sénat avait indiqué dans un rapport accablant les "incohérences" et les "contradictions" de ces trois personnes. Deux enquêtes préliminaires dont une pour "faux témoignages" ont été par la suite ouvertes par le parquet de Paris début avril après le signalement par le Sénat.
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D’après le magazine l’Essor, le colonel Benoît Ferrand sera le futur chef du GSPR. Issu du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) dont il a été le commandant en second, il était à la tête du groupement de gendarmerie départementale des Bouches-du-Rhône depuis 2016.
Par ailleurs, un second arrêté publié au JO samedi a nommé le général Eric Bio-Farina à la tête de la future Direction de la sécurité de la présidence de la République (DSPR) à partir de lundi 6 mai. Et dans le cadre du changement du dispositif de protection du chef de l’Etat, cette nouvelle structure devra regrouper le GSPR et le commandement militaire de l’Elysée.