Le président de la République, Emmanuel Macron, a assumé l’entière responsabilité dans l’affaire Benalla. Les députés de la majorité parlent d’un "discours bienvenu".
Devant le gouvernement et les députés La République en Marche, Emmanuel Macron a pris la parole pour faire taire la polémique entourant l’affaire Benalla. "Le seul responsable de cette affaire, c’est moi et moi seul !", a lancé le président de la République. Les réactions ne se sont pas fait attendre.
L’intervention d’Emmanuel Macron a été saluée par ses proches collaborateurs. "Digne et responsable", "courageux", plusieurs élus reprenaient les mêmes termes sur Twitter. Pour l’ensemble des députés, il s’agissait d’un discours de président de la République qui "assume". Anne-Laurence Petel, élue des Bouches-du-Rhône, a été également convaincue. "Je l’ai trouvé combatif et positif. À chaque fois, il est limpide, clair, transparent… Il assume", se réjouit-elle.
Au micro d’Europe 1, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer a expliqué que le président "a bien remis les pendules à l’heure". La ministre de la Santé Agnès Buzyn a quant à elle qualifié de "très rassurants" les propos du chef de l’Etat.
“Alexandre Benalla n’a jamais détenu les codes nucléaires, Alexandre Benalla n’a jamais occupé un 300 m2 à l’Alma, Alexandre Benalla n’a jamais eu un salaire de 10.000 euros, Alexandre Benalla n’’a jamais été mon amant” - Emmanuel Macron #AFP pic.twitter.com/DkKlgwhVmI
— Agence France-Presse (@afpfr) 24 juillet 2018
"On a souvent été habitués à ce que les chefs oublient qu’ils sont chefs et se déchargent de leurs responsabilités, ici sur un fonctionnaire, là sur un collaborateur. On n’a pas été élus sur la République des fusibles, le Président ne se défausse pas." @BFMTV #Macron pic.twitter.com/BAUYJNoE39
— Aurore Bergé (@auroreberge) 24 juillet 2018
« Le Président @EmmanuelMacron a dit et répété : le seul responsable, c’est moi.
C’est courageux de se mettre ainsi en première ligne et de prendre sur lui toutes les responsabilités !
C’est aussi à cela qu’on voit que c’est un grand chef d’Etat. » #Benalla #BFMTV pic.twitter.com/1zzH0WzA97— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 24 juillet 2018
.@EmmanuelMacron ce soir devant @LaREM_AN sur affaire #Benalla : un Président à la confiance trahie, mais qui assume ses responsabilités ; un Président respectueux des institutions, mais qui souhaite que chacune soit dans son rôlehttps://t.co/GTm9HKFhc2https://t.co/Q8rFumKNGN
— Gilles Le Gendre (@GillesLeGendre) 24 juillet 2018
Lors de son intervention, Emmanuel Macron a également évoqué son sentiment de "déception" et de "trahison" après les actes d’Alexandre Benalla. "Si tel est le cas pourquoi avoir attendu la semaine dernière pour le licencier ? Pourquoi l’avoir dans les faits maintenu dans ses fonctions ? Pourquoi l’avoir couvert ? Le storytelling ne fonctionne plus...", a fustigé sur Twitter le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Sur France Info, Valérie Rabault, présidente du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale, a indiqué qu’Emmanuel Macron devait s’exprimer devant la commission d’enquête. "Puisque le président de la République a l’air de vouloir s’exprimer, je ferai la demande que la commission d’enquête puisse inviter le président de la République à venir s’exprimer", a-t-elle insisté. Le président LR du Sénat Gérard Larcher demande lui aussi à Emmanuel Macron de "s’exprimer devant les Français".
Si tel est le cas pourquoi avoir attendu la semaine dernière pour le licencier ? Pourquoi l’avoir dans les faits maintenu dans ses fonctions ? Pourquoi l’avoir couvert ? Le storytelling ne fonctionne plus... #BenallaMacron https://t.co/Z9P3bWcoRV
— Olivier Faure (@faureolivier) 24 juillet 2018
#AffaireBenalla ....de cabinet. Le plus efficace serait donc que le Président de la République soit invité à s’exprimer devant la commission d’enquête. 2/2
— Valérie Rabault (@Valerie_Rabault) 24 juillet 2018
Le symbole du Louvre vient de se fracasser sur la Contrescarpe #Benalla #Lefigaro https://t.co/TMED28hssn
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) 24 juillet 2018
« Qu’ils viennent me chercher » (#Macron)... : pas très fair play quand la Constitution (ce que nous ne contestons pas) le protège précisément de toute obligation de rendre des comptes. MLP #AffaireBellanaMacron
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 24 juillet 2018